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16 septembre 2011

La côte sauvage ---- Jean-René Huguenin

Lacotesauvage

NB : Unique roman de Jean-René Huguenin mort à 26 ans accidentellement en 1962. Son Journal publié en 1964 a été préfacé élogieusement par François Mauriac.

La côte sauvage a pour contexte géographique le Finistère, dans le manoir familial qui domine la mer et où la famille Aldrouze s’installe pour l’été. Olivier (23 ans environ) rejoint sa mère (le père est décédé), sa sœur ainée, Berthe vieille fille de 30 ans mal dans sa peau et qui se sent mal aimée par son frère et sa plus jeune sœur Anne (environ 18 ans et très belle) avec qui il entretient une relation affective exclusive et passionnelle. Cette dernière lui annonce qu’elle va se marier avec Pierre un ami de lycée d’Olivier qui se destine à une carrière d’enseignant à l’étranger…et qui les rejoint bientôt pour les vacances dans la villa familiale toute proche du manoir des Aldrouze.

Le roman a pour trame les tourments d’Olivier confronté à la séparation prochaine de sa sœur, à son ami et maintenant rival. Il oscille entre raison et passion mais cette dernière semble l’emporter et le dépasser.

Ecriture toute en finesse, d’une grande beauté littéraire tant pour décrire les sentiments, les errements des uns et des autres, que les logiques sociales de l‘époque dans ce milieu bourgeois qui contraste avec quelques traits de tradition bretonne bien choisis.

J’aime beaucoup ce roman découvert par hasard il y a quelques années, loin de la Bretagne, pour laquelle j’éprouvais souvent de la nostalgie, et que je relis de temps à autre toujours avec plaisir.

Présenté par Marie-Annick D.

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Commentaires
S
Cela ne m'étonne pas que vous vous référiez aux critiques professionnels ... cela se sentait à votre façon de rédiger vos commentaires. <br /> <br /> Ici, ce n'est qu'un blog de lecteurs et de lectrices lambda qui partagent leurs avis sans aucune prétention.<br /> <br /> De mon côté, je ne lis jamais les revues littéraires car je préfère me fier aux avis de personnes que je connais et pas ceux de personnes dont je n'ai aucune idée des goûts. <br /> <br /> Je préfère nettement une critique qui vient du coeur, quitte à ce qu'elle ait des défauts, plutôt qu'une critique bien tournée mais qui a peut-être des motivations secrètes (copinage avec les auteurs ou les éditeurs ou bien règlements de compte avec les mêmes). <br /> <br /> Je n'en fais pas un crime d'Etat, je vous dis juste ce que je pense et je défends les personnes qui font ces critiques sur leur temps libre, sans autre but que de partager leurs lectures. <br /> <br /> Alors, si vous trouvez que ces critiques ne sont pas parfaites, je vous suggère de vous contenter de continuer à lire celles des critiques littéraires !
S
Non, vous avez aussi critiqué l'avis de la lectrice en disant "qu'elle jargonnait" et que ses remarques "gâchent tout l'effet de sa recension". Par contre, je suis d'accord sur un point : avec vos deux premières phrases et votre dernière du commentaire, vous parlez bien du roman et vous donnez effectivement votre avis de lecteur à ce sujet. Mais le reste a été très mal formulé de votre part ... c'était très condescendant !
S
Pascal, c'est vous qui osez dire que la rédactrice du billet "jargonne" ... vous n'avez pas du bien lire votre propre commentaire !!!!!! Il est sûr que vous avez de beaux mots (de mon côté, je trouve souvent que tous ces beaux mots cachent souvent un certain vide !) mais chacun a son avis et si la rédactrice a trouvé un intérêt certain dans l'aspect social de ce livre, c'est son avis et elle a le droit de l'exprimer !
P
La Côte sauvage est un très beau roman, le lire en Bretagne est un double plaisir. Merci de raviver cette œuvre très forte. Mais par pitié, ne jargonnez pas comme une sociologue, chère Madame ! Votre remarque sur "les logiques sociales de l'époque dans ce milieu bourgeois" gâche tout l'effet de votre recension. <br /> <br /> Outre que ce n'est pas le sujet du roman, les "logiques sociales" n'ont aucune incidence sur le déroulement de l'histoire.
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